Réalisation : Quentin Dupieux
Scénario : Quentin Dupieux
Acteurs Principaux : Léa Seydoux , Louis Garrel et Vincent Lindon
Sortie : 14 mai 2024
Durée : 1H25
Genre : comédie
Sociétés de productions : Chi Fou Mi
Société de distribution : Diaphana
Si le Festival de Cannes met un point d'honneur à mettre en lumière la cinéphilie française depuis la réouverture des salles en 2021, voir Quentin Dupieux, souvent catégorisé comme un cinéma de niche avant le succès populaire de Yannick, clôre cette 77e cérémonie d'ouverture n'était pas évident à prévoir. Comprenant l'envergure de cet événement, nous réfléchirons ici sur le fait de savoir si oui ou non Dupieux à acquis son adoubement cannois pour son film majeur ou si, comme en 2022 pour Fumer fait Tousser, Grand Théâtre Lumière et Dupieux font mauvais ménage.
Synopsis :
"Florence (Léa Seydoux) veut présenter David (Louis Garrel), l'homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume (Vincent Lindon) . Mais David n’est pas attiré par Florence et souhaite s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy (Raphaël Quenard). Les quatre personnages se retrouvent dans un restaurant au milieu de nulle part."
Critique :
Métacinéma un peu bête
Malheureusement, la seconde hypothèse problématisée semble se confirmer devant le visionnage douloureux de ce deuxième acte déjà de trop. Si sa mise en scène souhaite prendre du recul sur le milieu du cinéma de par sa caméra reculant sans cesse, c'est plutôt dans l'entre-soi tant décrié que le réalisateur se complaît. Sa voulant goguenard en s'appuyant sur son lot de blagues portées sur la carrière de son casting et autres enjeux d'actualité, Dupieux donne l'impression de se racler la gorge avant de mieux vomir sa haine d'un certain mouvement...
Restaurant complaisant
Le Deuxième Acte se résume finalement comme le film d'un réalisateur en colère nous livrant ici son coming-out réactionnaire rejetant toute forme de progrès social et technologique dans sa mise en abyme la moins aboutie. L'humour méta de basse volée couplée à son problématisme font malheureusement tourner le cinéma français en boucle en même temps que les différentes strats de narration si chère à son auteur.
La note du rédacteur : 1,5/5
L'avis des autres rédacteurs :
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