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[FESTIVAL] 77ème édition du Festival de Cannes - Le Deuxième Acte : Ou le dîner qui nous prend pour des cons ?

Dernière mise à jour : 26 mai


Réalisation : Quentin Dupieux 

Scénario : Quentin Dupieux 

Acteurs Principaux : Léa Seydoux , Louis Garrel et Vincent Lindon 

Sortie : 14 mai 2024

Durée : 1H25

Genre : comédie 

Sociétés de productions : Chi Fou Mi

Société de distribution : Diaphana



Si le Festival de Cannes met un point d'honneur à mettre en lumière la cinéphilie française depuis la réouverture des salles en 2021, voir Quentin Dupieux, souvent catégorisé comme un cinéma de niche avant le succès populaire de Yannick, clôre cette 77e cérémonie d'ouverture n'était pas évident à prévoir. Comprenant l'envergure de cet événement, nous réfléchirons ici sur le fait de savoir si oui ou non Dupieux à acquis son adoubement cannois pour son film majeur ou si, comme en 2022 pour Fumer fait Tousser, Grand Théâtre Lumière et Dupieux font mauvais ménage.


Synopsis


"Florence (Léa Seydoux) veut présenter David (Louis Garrel), l'homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume (Vincent Lindon) . Mais David n’est pas attiré par Florence et souhaite s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy (Raphaël Quenard). Les quatre personnages se retrouvent dans un restaurant au milieu de nulle part."


Critique :


Métacinéma un peu bête


Malheureusement, la seconde hypothèse problématisée semble se confirmer devant le visionnage douloureux de ce deuxième acte déjà de trop. Si sa mise en scène souhaite prendre du recul sur le milieu du cinéma de par sa caméra reculant sans cesse, c'est plutôt dans l'entre-soi tant décrié que le réalisateur se complaît. Sa voulant goguenard en s'appuyant sur son lot de blagues portées sur la carrière de son casting et autres enjeux d'actualité, Dupieux donne l'impression de se racler la gorge avant de mieux vomir sa haine d'un certain mouvement...


Restaurant complaisant


Le Deuxième Acte se résume finalement comme le film d'un réalisateur en colère nous livrant ici son coming-out réactionnaire rejetant toute forme de progrès social et technologique dans sa mise en abyme la moins aboutie. L'humour méta de basse volée couplée à son problématisme font malheureusement tourner le cinéma français en boucle en même temps que les différentes strats de narration si chère à son auteur. 


La note du rédacteur : 1,5/5


 


L'avis des autres rédacteurs :








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